Sainte-Lucie – Profil de pays
Renseignements Généralaux
Nom officiel |
Sainte-Lucie |
Capitale |
Castries |
Superficie |
606km2 |
Population |
163 362 |
Monnaie |
1 $CAD = 2,70dollars des Caraïbes orientales($E.C.) |
Langues |
Anglais (officiel),patois français |
Source : Economic Intelligence Unit, Banque du Canada (conversion monétaire du 04/09/2014)
Renseignement Politiques
Type d’État |
Démocratie parlementaire et royaume du Commonwealth |
Chef d’État |
Reine Elizabeth II, représentée par l’actuelle Gouverneure généralePearletteLouisy |
Chef degouvernement |
Kenny Anthony |
Élections |
28 novembre 2011. Les prochaines élections générales doivent se tenir en décembre 2016 |
Source : Economic Intelligence Unit, World Factbook de la CIA
Renseignement Économiques
|
Sainte-Lucie |
Canada |
PIB (PPA) |
2 449,35 milliards de dollars |
2 042,75 trillions de dollars |
PIB par habitant |
14 362,29$ |
57 569.65$ |
Taux de croissance annuel du PIB |
-1.1% |
2.3% |
PIB – composition par secteur |
Agriculture :3%
Industrie : 14,5%
Services : 82,5% |
Agriculture : 1,7% Industrie : 28,2% Services : 70,1% |
Taux d’inflation – prix moyens à la consommation |
-1.1 |
2% |
Principales industries |
Tourisme, vêtements, assemblage de composants électroniques, boissons, caisses en carton ondulé, transformation de la chaux, transformation de la noix de coco. |
Matériel de transport, produits chimiques, minéraux traités et non traités, produits alimentaires, bois et papier, sous-produits de poissons, pétrole et gaz naturel.
Source: World Bank Data, CIA World Factbook, Bank of Canada (Currency Conversion 16/07/2015). |
Stabilité Politique Et Économique
Sainte-Lucie est un État membre indépendant de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO). L’OECO est une union économique formée par
neuf pays des Caraïbes orientales. Les pays de l’OECO ont convenu de promouvoir la coopération et l’assistance en ce qui a trait au développement de chaque pays après qu’il est devenu indépendant vis-à-vis de la Grande-Bretagne (à l’exception d’Anguilla). Les États membres de l’OECO partagent la même Cour suprême et sont régis par sept départements qui les couvrent tous, y compris l’Autorité, le Conseil des ministres, le Parlement, le Conseil des affaires économiques, la Commission, le Secrétariat et le département des institutions. Le secrétariat de l’OECO est basé à Sainte-Lucie et son Unité pour le développement des exportations est basée en Dominique.
L’île tropicale de Sainte-Lucie des Caraïbes orientales regorge de plages, de montagnes, de plantes exotiques, outre son volcan Qualibou caractérisé par ses sources sulfureuses bouillantes.
Les traces de l’occupation de Sainte-Lucie par les puissances britanniques et françaises au 17e et 18e siècles sont toujours visibles à travers la culture et le système politique du pays. L’anglais est la langue officielle, toutefois, le patois français est couramment parlé par les habitants de l’île. Les principales industries qui attirent les investissements étrangers englobent le tourisme et les services bancaires extraterritoriaux. Avant l’afflux des visiteurs, les exportations de bananes ont maintenu l’économie de Sainte-Lucie, surtout après que l’île a mis fin à sa production de canne à sucre en 1964.
L’industrie du tourisme représente 65 % du PIB et est vulnérable aux ouragans, ainsi qu’aux chocs économiques. L’industrie manufacturière de Sainte-Lucie, qui va de l’équipement électrique au cacao et aux fruits comestibles, est la plus diversifiée de tous les États membres de l’OECO. Les cultures tels que la banane, la mangue et les avocats sont toujours produites aux fins d’exportation.
Sa dette publique élevée de -77 %, résultat du ralentissement économique mondial de 2008 et de ses répercussions sur le tourisme, continue de limiter le développement économique de Sainte-Lucie et les investissements du secteur public dans les infrastructures.
Sécurité
L’affaires mondiales Canada (MAECD) recommande aux Canadiens de prendre les précautions nécessaires lorsqu’ils se rendent à Sainte-Lucie, en raison des services médicaux limités, des moyens de transport peu fiables et des taux de criminalité modérés dans certains d’entre eux. Pour avoir des renseignements détaillés et actualisés sur la sécurité des voyageurs, consultez les Conseils aux voyageurs du MAECD sur
Sainte-Lucie.
Données Commerciales
Partenaires commerciaux & directions des flux commerciaux |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
Exportations de Sainte-Lucie vers le monde |
100 041 |
197 089 |
91 365 |
115 598 |
86 888 |
Exportations de Sainte-Lucie vers le Canada |
203 676 |
272 278 |
266 934 |
307 686 |
316 914 |
Exportations du Canada vers Sainte-Lucie |
36 410 |
9 430 |
10 143 |
10 847 |
11 943 |
Source : Données sur le commerce en direct (Industrie Canada), Échiquier commercial (Centre du commerce international), Système WITS (Banque mondiale), représentant commercial des États-Unis
Note : données libellées en milliers de dollars canadiens ($CAD)
Climat des affaires
Le Rapport Doing Business publié chaque année par la Banque mondiale classe les économies en fonction de la facilité qu’elles ont à faire des affaires sur une échelle de 1 à 189 (1 étant la meilleure). Dans son rapport de 2014, Sainte-Lucie occupait le 64e rang sur l’ensemble des pays et le 104e rang pour sa capacité à importer ou exporter facilement une cargaison normalisée de marchandises à travers ses frontières. Le délai moyen nécessaire pour l’expédition des marchandises à l’extérieur de Sainte-Lucie est de 14 jours, pour un coût estimatif moyen de 1 044,86 $CAD pour un conteneur de 20 pi.
Bien que Sainte-Lucie dispose de plusieurs exportateurs de bonne réputation, les importateurs canadiens doivent être conscients que la corruption pourrait leur causer des problèmes le moment venu d’y faire des affaires. L’Index de perception de la corruption de 2013 établi par Transparency International classe Sainte-Lucie 71e sur 175 (1 étant le pays le plus corrompu). Il est conseillé aux sociétés canadiennes de faire preuve d’une grande vigilance lorsqu’elles veulent travailler avec une société de Sainte-Lucie, pour s’assurer que cette dernière est de bonne foi et digne de confiance. Il est suggéré aux importateurs canadiens de faire établir un rapport par un service d’information sur le crédit pour vérifier la capacité financière de leur partenaire.
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Initiatives en matière de durabilité
Sainte-Lucie, en tant que pays membre de l’OECO, est signataire de la
Déclaration de Saint-Georges, une loi qui établit les principes à respecter en matière de durabilité écologique. Cette déclaration définit 21 principes concernant la réduction de la pauvreté, le renforcement de la réglementation et l’état de droit, l’intégration sociale au niveau des industries, l’implication du secteur privé, l’amélioration de l’éducation, la préparation au changement climatique et l’atténuation de ses effets, la dépollution, la protection des espèces en voie de disparition, le développement de la science et la technologie, etc. Chaque pays signataire de la Déclaration de Saint-Georges doit veiller à la mise en œuvre des programmes conformément à cette déclaration pour assurer la durabilité des ressources de la région pour les générations futures.
La
Banque centrale des Caraïbes orientales encourage également les gouvernements, les industries et les fondations se trouvant sur les îles des Caraïbes orientales à développer des programmes et des initiatives en vue d’améliorer l’éducation, l’approche communautaire, le financement du secteur sportif, le développement culturel, l’éducation par l’entremise des pays qui offrent des bourses, ainsi que les sociétés du secteur public et privé. Chaque année, des prix sont décernés aux meilleures entreprises citoyennes et des avantages financiers sont offerts aux sociétés et aux entités qui ont développé des initiatives de RSE dans un ou plusieurs pays de l’OECO.
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Débouchés Commerciaux
Outre les huiles et les préparations de pétrole, d’autres principaux produits d’exportation englobent la banane (9,1 millions de dollars canadiens en 2014) et la bière de malt (3,8 millions de dollars canadiens durant la même année). La banane, la bière de malt, ainsi que les condiments offrent trois possibilités pour des échanges commerciaux accrus entre les acheteurs canadiens et les exportateurs de Sainte-Lucie.
1. Bananes
Les bananes constituent un grand pourcentage des exportations de fruits comestibles de Sainte-Lucie, et le deuxième produit d’exportation du pays vers le monde. Bien que la valeur de ce secteur soit estimée à un million de dollars, les acheteurs canadiens y sont très peu représentés. Vers la fin des années 90, des mesures ont été prises en vue de privatiser l’
industrie bananière. Cette stratégie a sauvé l’industrie et a fait de Sainte-Lucie la seule des îles du Vent qui possède toujours une industrie bananière.
2. Bière de malt
La bière de malt est le plus important produit qui représente 45 % des produits importés de Sainte-Lucie par le Canada. Cela démontre la forte demande pour ce produit au Canada, et celle-ci pourrait bien augmenter.
3. Condiments
En plus d’exporter des produits agricoles de qualité, Sainte-Lucie fabrique divers condiments, produits d’assaisonnement, herbes et épices. Il s’agit de célèbres assaisonnements destinés à la préparation de mets culinaires délicieux, qui sont couramment utilisés dans l’industrie gastronomique. On compte au nombre de
ces produits, la farine de manioc, l’huile de noix de coco et les sauces piquantes.
Baron Foods est la seule société des Caraïbes à avoir obtenu un autre prix de l’International Taste & Quality Institute. Elle a reçu l’International Superior Taste Award 2015 pour un produit inédit qui est son ketchup à la banane.
4. Secteur des services
Le secteur privé de Sainte-Lucie est dominé par les services et a fourni 60 % du PIB en 2012. En 2013, la part du secteur des services était estimée à 79,5 %. La plus grande contribution provient du secteur immobilier, suivi du transport, de l’entreposage et des communications. Le tourisme est une autre composante majeure du secteur des services, qui réunit près d’un million de touristes qui visitent l’île chaque année depuis 2007. Le secteur des services est régi par la
Saint Lucia Coalition of Services Industries (SLCSI) qui est l’organisme relais pour entamer une démarche, avoir une orientation et régler les affaires en ce qui a trait aux questions de services.
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Coordonnées
Consulat de Sainte-Lucie au Canada
60 St. Clair Avenue East, Suite 909
Toronto, Ontario M4T 1N5
Téléphone : 1(416) 203-8400
Courriel :
info@stluciaconsulate.ca[/vc_column_text][vc_column_text]
Liens utiles
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