NFORMATIONS POLITIQUES 

STABILITÉ POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE 

Saint-Kitts-et-Nevis est un État membre indépendant de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO). L’OECO est une union économique formée par neuf pays des Caraïbes orientales. Les pays de l’OECO ont convenu de promouvoir la coopération et l’assistance en ce qui a trait au développement de chaque pays après qu’il est devenu indépendant vis-à-vis de la Grande-Bretagne (à l’exception d’Anguilla). Les États membres de l’OECO partagent la même Cour suprême et sont régis par sept départements qui les couvrent tous, y compris l’Autorité, le Conseil des ministres, le Parlement, le Conseil des affaires économiques, la Commission, le Secrétariat et le département des institutions. La banque centrale de l’OECO, la Banque centrale des Caraïbes orientales (ECCB) est située en Basseterre.

L’économie de Saint-Kitts-et-Nevis repose sur le tourisme qui a remplacé le sucre en tant que pilier traditionnel de l’économie depuis les années 70. Après les récoltes enregistrées en 2005, les autorités ont fermé l’industrie du sucre à la suite de plusieurs décennies de pertes. Pour compenser les pertes d’emplois, le gouvernement a mis sur pied un programme visant à diversifier le secteur agricole et stimuler d’autres secteurs de l’économie, tels que la fabrication axée sur les exportations et les services bancaires extraterritoriaux. Près de 200 000 touristes ont visité les îles en 2009, mais la baisse des arrivées touristiques et des investissements étrangers a entraîné une contraction économique entre 2009 et 2013. La croissance économique n’a repris qu’en 2014. À l’instar d’autres destinations touristiques des Caraïbes, Saint-Kitts-et-Nevis est vulnérable aux dégâts causés par les catastrophes naturelles et les changements qui interviennent au niveau de la demande. Le gouvernement a réalisé des progrès notables pour ce qui est de la réduction de la dette publique nationale, qui est passée de 154 % du PIB en 2011 à 83 % en 2013, et ce, bien que sa dette soit toujours une des plus élevées dans le monde, une situation attribuable aux pertes enregistrées par les entreprises publiques.

CLIMAT DES AFFAIRES 

Le Rapport Doing Business publié chaque année par la Banque mondiale classe les économies en fonction de la facilité qu’elles ont à faire des affaires sur une échelle de 1 à 189 (1 étant la meilleure). Dans son rapport de 2016, Saint-Kitts-et-Nevis occupait le 124e rang sur l’ensemble des pays et le 70e rang pour sa capacité à importer ou exporter facilement une cargaison normalisée de marchandises à travers ses frontières. Le rapport de 2014 estimait à 13 jours, le délai moyen nécessaire pour l’expédition des marchandises à l’extérieur de Saint-Kitts-et-Nevis, ce qui est vraiment inférieur à la moyenne régionale qui est d’environ 16,8 jours, pour un coût estimatif moyen de 1 052,38 $CAD pour un conteneur de 20 pi.

Transparency International n’a pas évalué Saint-Kitts-et-Nevis en ce qui a trait à l’Index de perception de la corruption de en 2015. Cependant, il est conseillé aux sociétés canadiennes de faire preuve d’une grande vigilance lorsqu’elles veulent travailler avec une société de Saint-Kitts, pour s’assurer que cette dernière est de bonne foi et digne de confiance. Il est suggéré aux importateurs canadiens de faire établir un rapport par un service d’information sur le crédit pour vérifier la capacité financière de leur partenaire.