En janvier 2014, quand nous avons embarqué dans le tout nouveau programme Services d’accès au marché canadien et de renforcement des capacités (CMAS), le gouvernement avait entrepris de relier le Canada au monde entier en signant des accords de libre-échange.

Évolution du commerce et du développement dans le monde

Au cours de ces cinq années, nous avons été témoins, en tant qu’observateurs et participants, de plusieurs changements dans les perspectives sur le commerce, le développement et la réduction de la pauvreté. De nouveaux mécanismes, politiques et outils ayant des répercussions sur « l’ordre établi » dans le monde du commerce et du développement international, ont été mis en place par les gouvernements et organismes multilatéraux; c’est notamment le cas du plan d’action 2030 de la Banque mondiale, des objectifs de développement durable des Nations Unies et de l’Accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce. Au Canada, nous avons mis en place un programme commercial progressiste, surtout lorsqu’il s’est agi de négocier de nouveaux accords commerciaux, et une « politique d’aide internationale féministe » sans précédent.

Le Canada accroît son empreinte économique et sociale grâce à un accord commercial progressiste

En 2016, Chrystia Freeland, la ministre des Affaires étrangères du Canada, a partagé son programme commercial avec le monde lors d’une allocution prononcée à la London School of Economics et intitulée « Growing Trade in a Progressive Way ». Le Canada a commencé à conclure de nouveaux accords commerciaux selon la perspective de l’inclusion, ce qui englobe le genre, l’environnement et les droits des travailleurs. L’Accord de libre-échange Canada-Ukraine, l’Accord économique et commercial global, et l’Accord global et progressif pour un partenariat transpacifique (PTPGP) sont au nombre des nouveaux accords commerciaux. Dans notre numéro d’avril, nous expliquions comment nous pouvons vous aider à trouver de nouveaux fournisseurs en Malaisie, au Mexique, au Pérou et au Vietnam dans le cadre du PTPGP. Le Canada a aussi modernisé ses accords de libre-échange avec le Chili et Israël afin d’inclure des chapitres sur le genre qui ont permis à TFO Canada de donner aux femmes aymaras du Chili le moyen d’accéder au marché canadien.

L’Énoncé économique de l’automne 2018 du gouvernement du Canada fait valoir que celui-ci est le seul pays du G7 à avoir des accords de libre-échange avec toutes les autres nations du G7.

TFO Canada soutient la contribution économique et sociale des PME des pays en développement.

TFO Canada occupe une position unique dans le milieu du commerce et du développement, qui nous permet d’avoir un impact sur la vie des exportateurs des pays en développement et leurs collectivités, ce qui contribue à accroître l’activité économique et à mener à bien les priorités du développement, notamment la réduction de la pauvreté.

Nous avons aidé des pays en développement à tirer parti des accords de libre-échange avec le Canada : c’est le cas du Honduras, de la Jordanie, du Panama, du Pérou et du Mexique (café et aliments frais et transformés); du Chili (décoration intérieure et accessoires de fabrication artisanale); et du Costa Rica et de la Colombie (services et aliments transformés). Toutes les activités menées dans le cadre du programme CMAS mettaient l’accent sur l’égalité des genres, la responsabilité sociale d’entreprise et la protection de l’environnement. Notre projet de l’Alliance du Pacifique a été mené alors que le Canada négocie l’accord de libre-échange Canada-Alliance du Pacifique.

En ce qui concerne les objectifs de développement durable, nous nous sommes alignés sur les objectifs nos 5 (égalité des genres) et 8 (travail décent et croissance économique). Artisan Hub cadre bien avec l’objectif no 17 (partenariats), surtout les points 17.11and 17.12[i]. Il s’agit d’un projet innovateur de TFO Canada qui tire parti de l’Initiative canadienne d’accès aux marchés et de l’accès en franchise de droits de douane et sans quotas au marché canadien dont jouissent les pays les moins développés pour promouvoir les petites et moyennes entreprises dans le secteur du textile et du vêtement spécialisés.

Impact du CMAS sur le commerce international et alignement sur les objectifs de développement durable

Le programme CMAS a permis d’atteindre l’objectif de développement durable no 8, comme l’attestent les ventes à l’export de plus de 18 millions de dollars canadiens en provenance des pays en développement, et il a contribué à l’atteinte de l’objectif de développement durable no 5, puisque 27 % de ces ventes à l’export ont été effectuées par des PME appartenant à des femmes ou gérées par celles-ci. Bon nombre des succès de nos clients – autant des exportateurs que des acheteurs canadiens – sont le fruit de partenariats robustes et durables (objectif de développement durable no 17) qui sont relatés dans nos  Histoires à  succés. Nous vous remercions d’être un partenaire d’approvisionnement qui nous permet d’atteindre nos objectifs dans le cadre du programme CMAS et d’avoir un impact sur les PME exportatrices des pays en développement et leurs collectivités.

[i]Objectif de développement durable no 17.11 Accroître nettement les exportations des pays en développement, en particulier en vue de doubler la part des pays les moins avancés dans les exportations mondiales d’ici à 2020
Objectif de développement durable no 17.12Permettre l’accès rapide de tous les pays les moins avancés aux marchés en franchise de droits et sans contingent, conformément aux décisions de l’Organisation mondiale du commerce, notamment en veillant à ce que les règles préférentielles applicables aux importations provenant des pays les moins avancés soient transparentes et simples et facilitent l’accès aux marchés