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Guyana – Profil de pays
Renseignements Généraux
Nom officiel |
République coopérative du Guyana |
Capitale |
Georgetown |
Superficie |
214 969 km2 |
Population |
767,085 (2015) |
Monnaie |
1 $CAD = 144 dollars guyaniens (GYD) |
Fête nationale |
Fête de la République 23 février (1970) |
Langues |
Anglais (dialecte créole), langues amérindiennes |
Source : Economic Intelligence Unit, OANDA (conversion monétaire du 25/02/2016)
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Informations Politiques
Type d’État |
Système de représentation républicain, présidence forte, autonomie régionale restreinte |
Chef d’État |
David A. Granger : président; Moses Nagamootoo : premier ministre |
Élections |
Mai 2020 |
Source: Economic Intelligence Unit
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Informations Politiques
|
Guyana |
Canada |
PIB (PPA) |
8,42 milliards de dollars |
2 338 milliards de dollars |
PIB par habitant |
5 733 $ |
64 051 $ |
Taux de croissance annuel du PIB |
4.45% |
2.03% |
PIB – composition par secteur |
Agriculture: 21.8%
Industry: 25.3%
Services: 52.9% |
Agriculture: 1.6%
Industry: 28.9%
Services: 70.5% |
Taux d’inflation – moyenne des prix à la consommation |
2.59% |
1.96% |
Principales industries |
Bauxite, sucre, usinage du riz, bois d’œuvre, textiles, exploitation aurifère |
Matériel de transport, produits chimiques, minéraux traités et non traités, produits alimentaires, articles en bois et en papier, sous-produits de poissons, pétrole et gaz naturelNote: 2016 data in Canadian dollars ($CAD) |
Note : données de 2016 libellées en dollars canadiens ($CAD)
Source : Perspectives économiques mondiales du FMI, Données de la Banque mondiale, World Factbook de la CIA, Banque du Canada (conversion monétaire du 25/02/2016).
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Stabilité Politique Et Économique
Malgré la profusion de ressources naturelles, le Guyana demeure l’un des
pays à plus faible revenu de l’hémisphère occidental. Une grande partie de l’activité économique du pays est générée par les secteurs de l’agriculture et des ressources naturelles qui exploitent le potentiel des terres agricoles fertiles, du bauxite, de l’or et les vastes étendues de forêts tropicales. La croissance économique est passée tout doucement d’une moyenne de
3.7 % environ au cours des deux années à
3.8 % prévu pour 2016. Selon les prévisions, cette croissance pourrait fluctuer entre
3.8 et 4.0% durant les trois prochaines années. La performance économique du Guyana dépend toujours des prix volatils des produits de base, avec l’agriculture et l’exploitation aurifère qui sont la plus grande source d’emplois. Néanmoins, des progrès ont été accomplis par rapport à la diversification de l’économie du pays durant les deux dernières décennies. En 1993, les secteurs traditionnels du sucre, du riz et du bauxite constituaient
30 % du PIB du Guyana. Au cours des deux ou trois dernières années, la part de l’agriculture dans le PIB national a diminué à près de
22 %. La croissance du PIB réel a ralenti en 2014 (3,8 %t), reflétant ainsi l’affaiblissement des prix mondiaux des produits de base, y compris l’or et le bauxite. Toutefois, les secteurs manufacturiers et des services ont connu d’importantes améliorations.
Le Guyana a l’un des taux de déforestation les plus bas au monde. En effet,
90% de ses forêts sont demeurées intactes. La plus grande partie des populations indigènes du pays vivent dans les régions forestières et la terre est un moyen de subsistance pour elles. Le 16 mai 2015, David Granger a été élu à la présidence lors d’un scrutin
jugé libre et équitable par les observateurs internationaux. L’administration Granger a remplacé celle du président alors en fonction, Donald Ramotar, du Parti progressiste populaire qui était au pouvoir depuis le début des années 90. Le pays est toujours confronté à des
défis sociaux, dont la préservation de l’environnement, le décrochage scolaire et le VIH. Près d’un tiers de la population guyanienne vit sous le seuil de la pauvreté : les populations indigènes sont touchées de façon disproportionnée. Bien que des études indiquent que le taux d’alphabétisation du Guyana est l’un des meilleurs de l’hémisphère occidental, le niveau d’alphabétisme fonctionnel est bien plus bas, et ce, en raison de la mauvaise qualité de l’éducation, la formation que reçoivent les enseignants et des infrastructures.
Sécurité
Affaires mondiales Canada recommande aux Canadiens de faire preuve d’une grande prudence lorsqu’ils se rendent au Guyana en raison de la forte criminalité. L’Agence de la santé publique du Canada a également émis des Conseils de santé aux voyageurs qui désirent se rendre dans les pays
touchés par le virus Zika dans les Amériques. Ce document recommande aux Canadiens de prendre des mesures particulières pour leur santé lorsqu’ils se rendent dans les pays touchés. Les femmes enceintes et celles qui ont le désir d’avoir un enfant doivent discuter de leurs projets de voyage avec leur médecin en vue d’évaluer les risques qu’elles encourent et songer peut-être à reporter leur voyage dans les régions des Amériques où la présence du virus Zika a été signalée. Pour des renseignements détaillés et actualisés sur la sécurité des voyageurs, consultez les
Conseils aux voyageurs pour le Guyana d’Affaires mondiales Canada.
Trade Information
Partenaires commerciaux & direction des flux commerciaux |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
Croissance annuelle moyenne |
Du Guyana vers le monde (millions de $CAD) |
927.641 |
1,036.266 |
1,044.725 |
1,416.410 |
1,295.665 |
10% |
Du Guyana vers les États-Unis (millions de $CAD) |
95.078 |
236.077 |
303.105 |
372.508 |
331.296 |
47% |
Du Guyana vers le Canada (millions de $CAD) |
291 |
395 |
454 |
486 |
336 |
7% |
Exportations canadiennes vers le Guyana (millions de $ CAD) |
29 |
37.750 |
26.750 |
18.807 |
26.109 |
2% |
Note : Données libellées en millions de dollars canadiens ($CAD)
Source : Données sur le commerce en direct (Industrie Canada), Échiquier commercial (Centre du commerce international)
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Sauf les produits minéraux (Codes SH2 26-27 et 71-80)
Source : Échiquier commercial (Centre du commerce international)
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Sauf les produits minéraux (Codes SH2 26-27 et 71-80)
Source : Données sur le commerce en direct d’Industrie Canada
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Climat Des Affaires
Le
Rapport Doing Business publié chaque année par la Banque mondiale classe les économies en fonction de la facilité qu’elles ont à faire des affaires sur une échelle de 1 à 189 (1 étant la meilleure). Dans son rapport de 2015, le Guyana était 137
e rang sur l’ensemble des pays et le 139
e rang pour sa capacité à importer ou exporter facilement une cargaison normalisée de marchandises à travers ses frontières. Dans le rapport de 2013, le délai moyen nécessaire pour l’expédition des marchandises à l’extérieur du Guyana est d’environ 19 jours, pour un coût estimatif moyen de 991 $CAD pour un conteneur de 20 pi. En vue de compléter le processus d’exportation, six documents seulement sont exigés.
Bien que le Guyana dispose de plusieurs exportateurs de bonne réputation, les importateurs canadiens doivent être conscients que la corruption pourrait leur causer des problèmes le moment venu d’y faire des affaires. L’
Index de perception de la corruption de 2015 établi par Transparency International classe le Guyana 119
e sur 140 (1 étant le pays le moins corrompu). Il est conseillé aux sociétés canadiennes de faire preuve d’une grande vigilance lorsqu’elles veulent travailler avec une société guyanienne, pour s’assurer que cette dernière est de bonne foi et digne de confiance. Il est suggéré aux importateurs canadiens de faire établir un rapport par un service d’information sur le crédit pour vérifier la capacité financière de leur partenaire.[vc_row_inner][vc_column_inner]
Initiatives En Matière De Durabilité
Selon la définition du
Programme des Nations Unies pour l’environnement, approuvée à l’échelle internationale, l’économie verte est une économie qui se caractérise par un faible taux d’émission de carbone, l’utilisation rationnelle des ressources et l’inclusion sociale. Une telle économie entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie des ressources. En raison de la forte dépendance du Guyana aux ressources naturelles, la
Guyana’s Low Carbon Development Strategy (LCDS, 2009; mise à jour en 2013) constitue un cadre national obligatoire pour la transformation de l’économie actuelle du Guyana en une « économie caractérisée par un faible taux d’émission de carbone ». De manière particulière, il s’agit d’une initiative politique et stratégique de développement durable qui vise à obtenir le statut d’économie verte, et ce, en encourageant une conversion au niveau de la production et la consommation dans les secteurs essentiels de l’économie, y compris la foresterie, l’agriculture, l’exploitation minière et l’énergie.
Women of Worth (WOW) est un programme de microcrédit qui vise à aider les mères célibataires à créer de petites entreprises au Guyana. WOW a été lancé en juin 2010 par la Guyana Bank for Trade and Industry Limited (GBTI). Pour pouvoir bénéficier du programme et avoir accès à des prêts sans garantie dont le montant varie entre 100 000 $ et 200 000 $, les mères célibataires doivent être âgées de 18 à 60 ans et avoir un revenu mensuel de moins de 40 000 GYD. Depuis 2014, 1326 femmes ont reçu des prêts dans le cadre du programme WOW, et certaines femmes ont emprunté déjà deux ou trois fois pour développer leurs petites entreprises. Les prêts donnent lieu à un intérêt minimum de six pour cent et sont assujettis à une période de remboursement de 24 mois.
La
Guyana Marine Turtle Conservation Society (GMTCS) met tout en œuvre pour assurer la survie et le rétablissement de la population des tortues marines connues pour construire leurs nids au Guyana, tout en tenant compte des besoins des communautés. Cette organisation a un programme de développement communautaire qui vise à trouver des solutions économiques pour les membres de la communauté afin de leur permettre d’avoir des sources de revenus durables à leur disposition. Récemment, la GMTCS, en collaboration avec différentes communautés, a créé les marques Moruca Embroidery and North West Organics qui sont deux projets de solutions économiques visant à améliorer les conditions sociales des communautés locales. Le Moruca Embroidery Women’s Group regroupe des femmes des communautés de Santa Rosa et Waramuri qui fabrique des taies d’oreiller, des sacs, des chapeaux et des torchons brodés avec des motifs représentant la flore et la faune locales. Ces femmes travaillent en étroite collaboration avec la GMTCS en vue d’encourager les communautés autochtones à participer aux projets d’activités génératrices de revenus de rechange pour réduire l’activité de chasse des tortues de mer.[/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_section][vc_section]
Débouchés commerciaux
Au cours des dernières années, l’économie guyanienne a enregistré une croissance modérée stimulée essentiellement par le secteur agricole et l’industrie extractive. Les principaux secteurs englobent : l’exploitation minière (or, bauxite et diamants), l’agriculture (sucre, riz, bétail, fruits et légumes frais), la foresterie, la pêche et la fabrication (boissons, transformation des aliments et produits pharmaceutiques). Les principaux produits exportés par le Guyana comprennent l’or, le riz, le sucre, les minerais, le poisson, le bois et les articles en bois et le rhum. La plus grande partie des volumes d’exportation de ces produits dépend des avantages liés aux prix du marché, ce qui entraîne une fluctuation des niveaux d’exportation d’une année à l’autre.
Le marché canadien pour l’exportation des produits guyaniens est toujours porteur. Il constitue environ 22 % de la totalité des exportations de produits guyaniens. Cela fait du Canada une des plus grandes destinations d’exportation après les États-Unis (26 %). En termes de proximité géographique du Guyana, la forte diaspora guyanienne et l’amélioration de la qualité et la variété de ses produits font de ce pays une des principales sources d’approvisionnement pour les importateurs canadiens dans ces catégories de produits.
1. Rhum et tafia
Quatrième exportateur de rhum et de tafia vers le Canada, le Guyana a exporté pour 5 285 299 $ $CAD de ces produits en 2015. Cela représentait 51 % des exportations guyaniennes vers le Canada et 8 % des exportations guyaniennes dans le monde en 2014 (sans compter les produits minéraux (codes SH2 26-27 et 71-80)). L’engouement des clients des succursales de la Régie des alcools de l’Ontario pour le rhum d’El Dorado, de même que chez d’autres distributeurs de boissons alcoolisées du pays, explique la hausse observée au niveau des exportations. La popularité de la marque pourrait ouvrir la voie à d’autres boissons alcoolisées guyaniennes au marché des boissons alcoolisées au Canada.
2. Alcool éthylique non dénaturé
Communément appelé alcool de consommation ou simplement alcool, que l’on trouve généralement dans les boissons alcoolisées, l’alcool éthylique non dénaturé – un titre alcoométrique de 80 % ou plus représente 20 % des exportations de la Guyane vers le Canada en 2014 (à l’exclusion des produits minéraux (codes HS2 26-27 et 71-80). ). Il s’agit du quatrième plus grand exportateur au Canada, avec des exportations totalisant 3 403 179 $ CA en 2015. Les exportations vers le Canada ont augmenté de 31 % au cours des quatre dernières années et devraient continuer de croître à mesure que la notoriété augmente.
3. Poissons et fruits de mer
En tant que 7
e produit le plus exporté par le Guyana vers le Canada, le volume de poisson congelé guyanien expédié au Canada a augmenté de 34 % au cours de quatre dernières années. Rien qu’en 2015, les exportations de ce produit ont atteint une valeur totale de 1 426 661 $CAD. Elles constituaient 19 % des exportations guyaniennes vers le Canada et 8 % des produits exportés par ce pays dans le monde en 2014 (exceptés les produits minéraux (codes SH2 26-27 et 71-80)). Importer du poisson du Guyana comporte de nombreux avantages comparativement aux autres produits de poissons et de fruits de mer importés,
y compris la situation géographique avantageuse, la possibilité d’envoi de cargaisons par le biais de canaux de transport aux États-Unis, et le renforcement des relations commerciales bilatérales. Étant donné que le Guyana est situé dans les Caraïbes, il a accès à divers produits de poissons et crustacés non disponibles sur les marchés locaux canadiens, ce qui lui permet ainsi de combler certains marchés à créneaux.
Secteur Émergent : Cultures Non Traditionnelles
Selon le gouvernement guyanien, les exportations de cultures non traditionnelles telles que les noix de coco (qui constituent actuellement un pour cent environ des exportations vers le Canada et le monde), le soja et le maïs augmenteront. La stratégie définie par le Guyana pour 2020 indique que les exportations de produits autres que le sucre et le riz pourraient augmenter d’au moins 25 % d’ici 2020 (à partir de 2014). Entre 2013 et 2014, les exportations de noix de coco ont augmenté de 122 %. En diversifiant les utilisations potentielles de produits non traditionnels dans les secteurs tels que la mode et la santé (y compris les cosmétiques et la médecine) ou la fabrication de meubles et d’objets d’art. Les acteurs de ce secteur sont appuyés par un certain nombre d’organismes et d’initiatives qui l’aident à élaborer des plans de développement des marchés pour évaluer la possibilité d’entrée sur le marché des produits biologiques et équitables pour leur permettre de se diversifier dans une nouvelle chaîne de valeur et les encourager à varier les activités du secteur agricole.
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Coordonnées
Haut commissariat du Guyana
151 Slater, Ottawa, Ontario
Tél.: 1-613-235-7249 / 1-613-235-7240
Courriel: guyanahcott@rogers.com
Ambassade du Guyana
505 Consumer’s Road,
Willowdale, Ontario
Tél.: 1-416-494-6040
Courriel: info@guyanaconsulate.com
Useful Links
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Liens Vers Les Documents Cités
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