Pour Noël N’Guessan, les déchets sont de l’or. En particulier ceux que génèrent les cultures de cacao, d’anacarde, d’hévéa, de palmier, de coton, de café ou encore de mangues et de bananes. Et il y a de quoi faire : en Côte d’Ivoire, ces plantations, prédominantes dans l’agriculture locale, produisent 15 à 17 millions de tonnes de déchets organiques selon les autorités, voire près de 20 millions selon des experts du secteur, tel Noël N’Guessan.
Ce jeune ingénieur chimiste de 32 ans estime qu’entre un quart et la moitié de ces résidus pourraient être transformés en bio-engrais. Une véritable manne, « disponible à bas coût et ignorée jusqu’à présent », aime-t-il à répéter.