Informations Politiques : OECO 

Source : World Factbook de la CIA, Economic Intelligence Unit

Stabilité Politique Et Économique

La Dominique est un État membre indépendant de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO). L’OECO est une union économique formée par neuf pays des Caraïbes orientales. Les pays de l’OECO ont convenu de promouvoir la coopération et l’assistance en ce qui a trait au développement de chaque pays après qu’il est devenu indépendant vis-à-vis de la Grande-Bretagne (à l’exception d’Anguilla). Les États membres de l’OECO ont en commun la même Cour suprême et sont régis par sept départements qui les couvrent tous, y compris l’Autorité, le Conseil des ministres, le Parlement, le Conseil des affaires économiques, la Commission, le Secrétariat et le département des institutions.

Il y a plus d’une décennie, le gouvernement de la Dominique a entamé une profonde restructuration de son système économique en vue de régler la crise économique qui sévissait dans le pays à ce moment. Cette restructuration a permis de supprimer le contrôle des prix, entraîné la privatisation de la société bananière nationale, ainsi qu’une hausse des taxes entre autres. L’économie a été tributaire de l’agriculture, et surtout de la production bananière durant ces dernières années. Toutefois, elle est de plus en plus stimulée par le tourisme étant donné que le gouvernement cherche à faire du pays une destination « écotouristique ». De plus, le secteur d’éducation médicale de la Dominique est délocalisé à l’extérieur. En vue de diversifier l’économie de l’île, les autorités tentent également de promouvoir une industrie financière à l’extérieur du territoire et envisagent la signature d’accords avec le secteur privé pour l’exploitation des ressources d’énergie géothermique.

En raison de la récession mondiale récente, l’économie a ralenti et la croissance demeure faible. Bien que le niveau de la dette publique demeure supérieur au niveau d’avant la récession, le poids de la dette est passé de 78 % du PIB en 2011 à environ 70 % en 2012.

Climat Des Affaires

Le Rapport Doing Business publié chaque année par la Banque mondiale classe les économies en fonction de la facilité qu’elles ont à faire des affaires sur une échelle de 1 à 189 (1 étant la meilleure). Dans son rapport de 2016, la Dominique occupait le 91e rang sur l’ensemble des pays et le 61e rang pour sa capacité à importer ou exporter facilement une cargaison normalisée de marchandises à travers ses frontières. Dans le rapport de 2014, le délai moyen nécessaire pour l’expédition des marchandises à l’extérieur de la Dominique est d’environ 13 jours, pour un coût estimatif moyen de 1 006,33 $CAD pour un conteneur de 20 pi.

Bien que la Dominique dispose de plusieurs exportateurs de bonne réputation, les importateurs canadiens doivent être conscients que la corruption pourrait leur causer des problèmes le moment venu d’y faire des affaires. L’Index de perception de la corruption de 2014 établi par Transparency International classe la Dominique 58e sur 175 (1 étant le pays le plus corrompu). Il est conseillé aux sociétés canadiennes de faire preuve d’une grande vigilance lorsqu’elles veulent travailler avec une société dominiquaise, pour s’assurer que cette dernière est de bonne foi et digne de confiance. Il est suggéré aux importateurs canadiens de faire établir un rapport par un service d’information sur le crédit pour vérifier la capacité financière de leur partenaire.

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