Cacao : la Côte d’Ivoire et le Ghana peinent à augmenter leur part du gâteau

Le Monde Afrique 

Le Ghana et la Côte d’Ivoire pèsent deux tiers du cacao mondial, mais, contrairement aux pays producteurs de pétrole, ils ne parviennent pas à influencer les prix de « l’or brun », historiquement bas et insuffisants pour faire vivre les petits planteurs africains. « Ils pourraient faire les prix du marché, surtout s’ils s’alliaient avec les autres producteurs importants comme l’Equateur, le Cameroun et le Nigeria, mais il y a un manque de volonté politique réelle », estime un expert sous couvert d’anonymat.

Abidjan et Accra ont commencé à collaborer véritablement depuis l’an dernier seulement : ils ont obtenu des multinationales du cacao et du chocolat comme Nestlé une prime, appelée « différentiel de revenu décent » (DRD), de 400 dollars (environ 340 euros) par tonne de cacao, appliquée à partir de la campagne 2020-2021, qui a débuté en octobre. Elle s’est traduite par une augmentation de plus de 20 % du prix payé aux planteurs en Côte d’Ivoire, à 1 000 francs CFA (1,52 euro) le kilo.

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