Le Monde Afrique

Centre d’Antananarivo, Dominique (un prénom d’emprunt) balaie du regard la rue morne et désertée. Dans une autre vie, ce coin était l’un des plus fréquentés de la ville par les résidents mais aussi par les touristes. « Le paysage a changé, beaucoup d’endroits ont fermé en l’espace d’un an, soupire le restaurateur qui possède aussi un bar et un hôtel dans la capitale malgache et fait travailler en temps normal une cinquantaine de personnes. On a survécu car on avait de la trésorerie, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. J’ai des copains qui se sont retrouvés sans rien, du jour au lendemain. » Pour ce Français présent sur la Grande Ile depuis une vingtaine d’années, la plus grosse charge demeure le loyer à payer, à des propriétaires plus ou moins compréhensifs.

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