Nom officiel | Salvador |
Capitale | San Salvador |
Superficie | 21 041 km2 |
Population | 6,4 millions |
Monnaie | 1 CAD = 0,91 $US (dollar américain) |
Fête nationale | 15 septembre (Jour de l’indépendance) |
Langues | Espagnol (officielle), nahuatl (langue parlée par certains groupes autochtones) |
Type d’État | République |
Chef d’État | Sánchez Cerén, président du Salvador |
Élections | Prochaines élections présidentielles : 2019 |
Salvador | Canada | |
PIB (PPA) | 68 milliards de dollars $ | 2.191 billion de dollars $ |
PIB par habitant | $3,989 | $60 489 |
Taux de croissance annuel du PIB | 1.6%
|
1.2% |
PIB – composition par secteur | Agriculture: 10.7%
Industry: 25.5% Services: 63.8% |
Agriculture: 1.6%
Industry: 27.7% Services: 70.7% |
Taux d’inflation | -0,9 % (env.) | 1.06% |
Principales industries | Transformation des aliments, boissons, pétrole, produits chimiques, engrais, textiles, meubles, métaux légers. | Matériel de transport, produits chimiques, minerais traités et non traités, produits alimentaires, produits ligneux, articles en papier, sous-produits de poisson, pétrole et gaz naturel.Note: 2015 data in Canadian dollars ($CAD) |
Depuis la fin de la guerre civile en 1992, le Salvador a fait énormément de progrès pour consolider la paix et la démocratie. Il y a eu une transition démocratique du parti politique dominant, l’Alianza Republicana Nacionalista (ARENA), au Frente Farabundo Martí de Liberación National (FMLN) lors des élections générales de 2009. Le FMLN a conservé le pouvoir lors des élections de 2014, mais l’ARENA a remporté la majorité à l’élection de l’Assemblée nationale en 2015. La transformation politique du pays a entraîné de profondes réformes structurelles et des politiques macroéconomiques qui ont engendré une robuste performance économique.
Le Salvador est peut-être le plus petit pays d’Amérique centrale en termes géographiques, mais il représente la troisième économie de la région. Le taux de croissance économique du pays a été de 2,4 % en 2015. Le Salvador a réussi à réduire de moitié le taux de pauvreté extrême dans les années 1990, mais il a été durement touché par la crise financière de 2008, qui a fait grimper le taux de chômage ainsi que le prix des aliments et de l’énergie. Après la mise en place, en 2009, d’un plan anti-crise de 600 M$ US par le gouvernement, l’économie du Salvador a commencé à se redresser lentement mais régulièrement. Le taux de croissance économique a été de 2,5 % en 2015. D’importants investissements dans la protection sociale ont contribué à réduire le taux de pauvreté ces dernières années, qui est passé de 38,8 % en 2000 à 31,8 % en 2014, selon les statistiques officielles. Les projections en ce qui concerne le chômage et la dette du Salvador pour 2012-2017 sont inférieures à la moyenne de l’Amérique latine et son taux d’inflation est le plus bas d’Amérique centrale.
Le gouvernement salvadorien continue de promouvoir un environnement ouvert au commerce et aux investissements internationaux, avec des transitions marquées vers la privatisation dans des secteurs comme les télécommunications, la distribution électrique, les banques et les fonds de pension. Le Salvador, qui a mis en place une stratégie axée sur les exportations, a négocié des accords commerciaux avec la République dominicaine, le Chili, le Mexique, le Panama, Taïwan, la Colombie et les États-Unis. Il est aussi membre de l’Accord de libre-échange de l’Amérique centrale (CAFTA). Les exportations du pays ont progressé de 5 % entre 2014 et 2015, la production de café et l’industrie manufacturière ayant connu une reprise vigoureuse. Les risques pour l’économie du Salvador sont notamment la forte dépendance aux États-Unis et les fluctuations de prix du sucre et du café, les deux principales exportations du pays.
Le gouvernement a investi des centaines de millions de dollars dans l’éducation, les services publics, le développement des entreprises et l’infrastructure des transports pour stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté, surtout dans les régions du Nord qui ont été les plus affectées par la guerre civile (1979-1992).
En ce qui concerne la sécurité, Affaires mondiales Canada (AMC) recommande aux Canadiens qui se rendent au Salvador de faire preuve d’une grande prudence en raison du fort taux de criminalité et de l’infection au virus Zika dans la région. Pour obtenir des renseignements détaillés et à jour sur la sécurité des voyageurs, veuillez consulter les conseils aux voyageurs et avertissements d’AMC sur le Salvador.
Partenaires commerciaux et direction | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | Croissance annuelle moyenne |
Exportations du Salvador vers le monde | $5,245 M | $5,336 M | $5,653 M | $5,819 M | $6,999 M | 6 |
Exportations du Salvador vers les États-Unis | $2,418 M | $2,488 M | $2,592 M | $2,705 M | $3,293 M | 6 |
Exportations du Salvador vers le Canada | $130 M | $97 M | $110 M | $88 M | $109 M | -3 |
Exportations canadiennes vers le Salvador | $36,206 M | $34,694 M | $42,819 M | $50,180 M | $59,829 M | 11 |
Le rapport annuel Doing Business de la Banque mondiale classe 189 économies sur une échelle de 1 à 189 (1 étant la meilleure) d’après la facilité avec laquelle elles font des affaires. Dans le rapport de 2016, le Salvador occupait le 86e rang, contre le 97e en 2015. Mais il est passé de la 38e place en 2015 à la 46e en 2016 pour le commerce transfrontalier, qui mesure la facilité avec laquelle une expédition uniformisée de marchandises peut être importée ou exportée à travers les frontières nationales. Le temps moyen pour expédier des marchandises hors du Salvador est d’environ 38 jours à un coût moyen d’environ 209,46 $ CA par conteneur de 20 pieds, les deux chiffres étant inférieurs à la moyenne régionale pour l’Amérique latine et les Antilles. Cela prend neuf formulaires pour mener à bien le processus d’exportation : connaissement, certificat d’origine, facture commerciale, déclaration d’exportation pour la douane, reçu de paiement numérisé non intrusif, liste d’emballage, document de transport routier, manutention finale et document de transit. Le Salvador a gagné 11 places pour la facilité de faire des affaires, mais il en a perdu huit en ce qui concerne le commerce transfrontalier.
Bien qu’il y ait de nombreux exportateurs de bonne réputation au Salvador, les importateurs canadiens doivent savoir que la corruption peut être un problème dans le pays. Le Salvador figurait au 83e rang sur un total de 177 dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International en 2013, la première place correspondant au pays le moins corrompu. Il est conseillé aux entreprises canadiennes de faire preuve d’une diligence rigoureuse avant de traiter avec une entreprise du Salvador pour s’assurer qu’il s’agit d’une entité de bonne foi qui a bonne réputation. Il est conseillé aux importateurs canadiens de demander un rapport auprès d’un fournisseur de renseignements sur le crédit afin de vérifier la solidité financière du partenaire.
Le Salvador est encore très dépendant des États-Unis, qui sont le premier investisseur dans le pays et la première destination pour la moitié de ses exportations. Bien que l’entente bilatérale canadienne avec le Salvador soit modeste par rapport aux autres pays latino-américains, les importations ont progressé de 11,5 % entre 2014 et 2015, une tendance qui devrait continuer à l’avenir. Le Salvador offre un certain nombre de produits qui intéressent les consommateurs canadiens, en particulier les vêtements, le sucre et le café.
Agriculture et industrie textile
Le gouvernement salvadorien a procédé dernièrement à une diversification économique consistant à accroître la production textile, le tourisme et les zones de libre-échange. Les avantages de ce programme se sont surtout manifestés dans l’industrie textile et du vêtement, qui fournit plus de 80 000 emplois dans le pays et occupe actuellement la première place sur l’ensemble des exportations nationales. Le Salvador est pour le Canada la troisième source de vêtements tricotés en provenance de l’Amérique latine, les produits allant des T-shirts aux chaussettes, chandails et pyjamas.
Les exportations de sucre et confiseries, le secteur le plus porteur du pays, ont augmenté de 59 % entre 2014 et 2015. Le sucre est la première importation du Canada en provenance du Salvador, ce qui en fait la troisième source en importance provenant de l’Amérique latine. Le Salvador offre un éventail de produits dans ce domaine, notamment du sucre de canne brut, de la mélasse de canne, et des sirops à base de glucose et de lactose.
Le Salvador devient un important exportateur de café, qui est la troisième importation du Canada en provenance de ce pays. Bien que les exportations de café au Canada aient légèrement diminué après un pic en 2011, le Salvador demeure le cinquième fournisseur de café du Canada en Amérique latine.
Les plastiques constituent un autre secteur de croissance potentiel. Ils représentent la deuxième exportation du pays dans le monde, mais la septième pour le Canada (seulement 0,5 % en 2015). Les exportations de vêtements et d’articles vestimentaires tissés au Canada ont aussi connu une progression stable depuis 2011. Elles ont augmenté de 65,7 % entre 2014 et 2015.
Services
Les services, notamment de vente au détail et financiers, ont aussi affiché une forte croissance de l’emploi et font travailler à présent environ 60 % de la main-d’œuvre du Salvador. Les investissements directs du Canada dans le pays ont augmenté au cours des cinq dernières années dans le secteur bancaire mais aussi celle de l’aérospatiale, car le Salvador devient un important centre de maintenance des avions en Amérique centrale.
TFO Canada offre un service de renseignements aux importateurs canadiens qui désirent trouver des produits provenant d’économies en développement et émergentes comme le Salvador. Ces renseignements comprennent des conseils pratiques sur la recherche d’exportateurs originaires de pays en développement, un bulletin de nouvelles personnalisé, y compris de nouveaux produits potentiels du Salvador, à mesure qu’ils pénètrent le marché, et une base de données interrogeable pour la recherche de nouveaux produits ou fournisseurs. Le tableau ci-après donne un aperçu du nombre des profils de fournisseurs salvadorien disponible en ligne, ainsi que leurs coordonnées dans la Base de données interrogeable des fournisseurs de TFO Canada
Groupe d’activités économiques | Nombre de fournisseurs dans la base de données de TFO Canada |
Produits alimentaires et boissons (dont les fruits de mer) | 1 |
Matériaux de construction, quincaillerie et outils à main | 1 |
Meubles d’intérieur et de jardin | 1 |
Accessoires de mode | 1 |
Health & Beauty Expo
Ville : San Salvador
Tous les ans en automne
Endroit : Centro International de Ferias y Convenciones (CIFCO)
Industries : santé, beauté, secteur médical
http://www.cifco.gob.sv/
ExpoTextil
Ville : San Salvador
Tous les ans en automne
Endroit : Centro International de Ferias y Convenciones (CIFCO) (Centre international des salons et congrès)
Industries : textiles, vêtements, accessoires, artisanat, bijoux
http://www.cifco.gob.sv/
Ambassadeur du Salvador au Canada
209 Kent Street, Ottawa, ON, Canada, K2P 1Z8
Téléphone : +1-613-238-2939
www.embajadacanada.rree.gob.sv
Agencia de Promoción de Exportaciones e Inversiones de El Salvador (Agence de promotion des exportations du Salvador) | www.proesa.gob.sv (espagnol uniquement) |
Asociación de Distribuidores de El Salvador (ADES) (Association des distributeurs du Salvador) | www.ades.org.sv/ad (excluant les minerais (codes SH2 26-27 et 71-80) |
Camara de Comercio e Industria de El Salvador (Chambre de commerce et de l’industrie du Salvador) | http://www.mmrree.gob.ec/eng (excluant les minerais (codes SH2 26-27 et 71-80) |
TFO Canada améliore la vie grâce à la création de partenariats commerciaux durables pour les exportateurs des pays en développement avec les acheteurs canadiens et étrangers.