Midi sonne et, d’un coup, les ateliers de Tanamera se vident dans un brouhaha. C’est la fin de la journée de travail. Ce fabriquant de lingerie destinée à de grandes marques françaises, installé en lisière d’Antananarivo, la capitale malgache, pâtit comme toutes les entreprises de la région du retour au confinement partiel, décrété samedi 4 juillet. Cette mesure, instaurée pour lutter contre un regain de propagation du coronavirus, contraint lourdement la marche des usines. Celles-ci n’ont désormais le droit de tourner que cinq heures le matin.