Cosmétiques, produits de beauté et spa

Cosmétiques, produits de beauté et spa
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Sur le marché canadien, les produits de beauté et de soin ont des revenus estimés à 11 milliards de CAD en 2023. Le marché prévoit une croissance de 1,76 % (TCAC 2023-2028). Le marché canadien des produits de beauté et de soin s’est élevé à 10,54 milliards de CAD en 2022, tiré notamment par les segments des soins personnels et des soins de la peau.

 

Cette récente croissance s’explique par le changement générationnel et l’arrivée de jeunes consommateurs sur le marché. Ce changement est simultanément renforcé par les médias sociaux, l’internationalité et le commerce électronique, qui ont un effet durable sur le comportement d’achat en matière de produits de beauté. Bien que la croissance économique du Canada ait augmenté les revenus de l’industrie, la demande en produits cosmétiques est toujours dictée par les habitudes changeantes des consommateurs. L’accent mis sur le développement au niveau de la fabrication a augmenté le nombre de produits de beauté innovants, y compris les produits de soin anti-âge haut de gamme et les crèmes cosmétiques aux propriétés pharmaceutiques.

 

Le portrait de l’industrie des magasins de cosmétiques, de produits de beauté et de parfums au Canada se caractérise par un niveau modéré de concentration des parts de marché, les trois principaux acteurs (Sephora, Bath and Body Works Inc. et Sally Beauty Holdings Inc.) de l’industrie représentant environ 50,4 % des revenus totaux en 2022. Une réponse à la pandémie de COVID-19 (coronavirus) affectant négativement les ventes nettes pour les opérateurs de l’industrie, y compris les grandes entreprises. L’augmentation du revenu disponible, qui a été rehaussée par les programmes de stimulation économique du gouvernement fédéral, a permis aux consommateurs de poursuivre leurs dépenses en produits de santé comme les soins de la peau et des cheveux. La catégorie maquillage, en particulier les lèvres et le visage, a souffert à cause de la Covid. L’industrie du commerce électronique s’est accélérée de façon spectaculaire pendant et après la pandémie de COVID-19. Dans l’ensemble, l’industrie des cosmétiques devrait connaître une reprise d’ici 2028, alors que les consommateurs retournent visiter les magasins et les marques renommés et fiables pour leurs besoins en cosmétiques. Il y a maintenant un rééquilibrage de l’activité entre les ventes en magasin et les ventes en ligne. Beaucoup de ces détaillants en ligne sont maintenant en concurrence avec les principaux fabricants et détaillants de cosmétiques, d’autant plus que les détaillants en ligne peuvent surpasser les coûts élevés de loyer et de main-d’œuvre, ce qui leur permet de vendre leurs produits à des prix inférieurs tout en maintenant un rendement favorable.

Dans le secteur concurrentiel actuel, les détaillants utilisent l’expérience immersive en magasin, les médias sociaux et même les campagnes d’IA pour attirer de nouveaux clients. Ces innovations et ces investissements dans l’industrie ont facilité l’amélioration des perspectives de croissance.

Il y a eu récemment des progrès importants dans la réglementation canadienne des produits cosmétiques, ce qui a entraîné diverses modifications législatives gouvernementales dans le processus de fabrication et les exigences d’enregistrement d’un produit au Canada. Certains des sujets à être particulièrement sensibilisés sont entre autres les microbilles, les tests sur les animaux, le MoCRA, les allégations de produits et les règlements sur l’étiquetage en français.

La part de marché de l’industrie des cosmétiques et les tendances positives des consommateurs devraient se poursuivre au cours des cinq prochaines années, jusqu’en 2028, à mesure que les perspectives économiques continueront de s’améliorer.