Le secteur marocain de la tomate frappé par la sécheresse et la pénurie de main-d’œuvre
Au Maroc, l’industrie de la tomate est confrontée à des pénuries de main-d’œuvre exacerbées par des conditions de sécheresse prolongées. La main-d’œuvre est de plus en plus attirée par le secteur des fruits rouges, les travailleurs agricoles et d’autres acteurs de l’industrie se recyclant dans la culture des baies. Khalid Saïdi, président de l’Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (APEFEL), a déclaré : “Être producteur dans l’industrie de la tomate au Maroc est devenu une profession risquée. Beaucoup de gens se reconvertissent, c’est une réalité.”
La situation du secteur marocain de la tomate, en particulier dans la région de Souss-Massa, qui manque d’eau, reste complexe. M. Saïdi souligne l’évolution vers des cultures plus rentables comme les myrtilles et les framboises, tout en reconnaissant qu’il est difficile de trouver de la main-d’œuvre pendant la saison de la récolte et de la cueillette. La pénurie de main-d’œuvre est aggravée par les problèmes de disponibilité de l’eau, qui pèsent sur les producteurs.
Pour lire l’article dans son intégralité, consultez Le secteur marocain de la tomate frappé par la sécheresse et la pénurie de main-d’œuvre Article publié le 5 juin 2025.